Par ce bloque, nous présentons notre projet de recherche actuel. Nous sommes un groupe d’étudiant(e)s en géographie et en sciences politiques à l’Université Libre de Berlin. En août 2011, nous avons fait un projet de recherche à Tunis en Tunisie sur les conséquences spatiales, politiques et sociales de la Révolution tunisienne de janvier 2011.
La situation politique et historique singulière en Afrique du Nord et dans le monde arabe en l’hiver 2010/2011 a abouti à la Révolution de jasmin et au départ du président de la République, Zine el-Abidine Ben Ali. La responsabilité de la suite de manifestations et de sit-in, qui ont inspiré aussi des autres pays, était portée par une génération de jeunes diplômés, dont la motivation nous intéresse beaucoup.
Notre motivation et objectif
Le 14 janvier 2011, Ben Ali, le président de la République de Tunisie, en poste depuis 1987, s’est enfui après les manifestations des 28 jours passés suite à l’immolation du jeune chômeur Mohamed Bouazizi. Cet incident au gouvernorat de Sidi Bouzid a provoqué les protestes suivantes dans le monde arabe.
Le suicide exprime les ressentiments dans le contexte du bouleversement: le chômage, en particulier, celui de la jeunesse qui s’élève à 50% de la population entière de la Tunisie. En plus, 40% des Tunisien(ne)s souffrent de pauvreté. Bien qu’il y ait de nombreux jeunes tunisien(ne)s qualifiés, leurs perspectives d’avenir sont désastreuses. Le décalage entre les riches et pauvres est en train d’augmenter, particulièrement parce que les dictateurs des certaines nations arabes et leurs familles s’enrichent de plus en plus, également grâce à l’aide de l’Ouest.
Ces injustices, la corruption et l’insatisfaction de la population ont déclenché des protestes en hiver 2010/2011. La Tunisie n’était pas le seul système autoritaire dans le monde arabe. Mais elle était le pays où tous a commencé, et alors elle est à la pointe des autres bouleversement en Maghreb. La Révolution tunisienne était essentiellement non-violente, et dès lors on essaie à construire des structures démocratiques nouveaux. Finalement, le 23 octobre 2011 a été la date d’élection de l’Assemblée constituante, dans laquelle plusieurs partis nouveaux ont fait partis.
Cette situation très actuelle nous a motivé à la recherche autonome sur le déroulement, les conséquences et les changements liés à la Révolution. Comme fil conducteur pour notre recherche et comme relation à la géographie nous avons élu l’espace public: Quel rôle a-t-il joué pendant le bouleversement?
Avec l’aide de notre professeur Dr. Katja Adelhof, les 17 étudiant(e)s ont développé trois axes de recherche plus concrets:
Groupe 1
Le premier groupe s’est penché sur le rôle de « l’espace virtuel », spécialement sur la fonction de la presse et d’internet pendant et après la Révolution.
Groupe 2
Les autres étudiant(e)s ont mis l’accent de leur travail sur l’espace public matériel. Ils ont recherché l’importance des certaines places et avenues à Tunis pendant et après le bouleversement.
Groupe 3
L’autre groupe s’intéressait aux acteurs dans l’espace public: les partis, les ONGs et les femmes.
Afin de savoir plus sur les résultats de notre recherche, s.v.p. regardez les pages suivantes ou contactez nous.
Changements de l'espace public à Tunis 